Pourquoi suis-je ici ?

C'était un matin... Un jeune homme était devant le lycée... Pourquoi celui-ci ? Aucune idée, il était étrangement attiré par celui-ci... Anciennement, la fille qu'il aimait avait été dans ce lycée environ un an avant de venir dans le sien. Il se demandait si, ici, ils se souvenaient d'elle. C'était comme s'il voulait se faire soufrir seul en repensant à sa culpabilité. Il était dans la cours, assis simplement, c'était la récréation, et personne de l'administration ne remarqua qu'il n'était pas d'ici, personne ne vint le déranger. Il était assis sur un banc, pensif. Cependant, après être resté assis trop longtemps à son gout, il se leva et marchait... Les gens ici ne remarquaient à la limite pas non plus qu'il n'avait rien à faire ici. Cependant, à force de ne pas regarder devant lui, il percuta quelqu'un, perdu dans ses pensées, il n'avait pas fait attention. Il se retourna pour remarquer que c'était une jeune fille.

- Excusez moi !

Nous sommes en plein matin d'automne une légère brise froide parcourait l'air, Kendy se rendait au lycée d'Hirosaki, pourquoi? Pourquoi était elle obligé d'y aller, c'était la seule sortie qui était autorisé à la jeune maudite mais elle aurait préféré ne jamais avoir à s'y rendre. Malheureusement à force de sécher les cours le recteur avait prévenu Lord Wargenser et celui-ci avait bien été obligé de faire conduire la maudite à l’institue pour ne pas éveiller les soupçons sur le traitement qu’elle subissait dans les murs gris et sales de sa cellule.
Comme sa dernière crise était fort récente et que son épaule était encore à vif Kendy portait une longe écharpe noire en plus de son pull à col en V de toutes façon les gens pouvaient bien penser ce qu’ils voulaient d’elle, ça ne la préoccupé pas el moins du monde, le regard des autres elle l’avait oublié depuis de nombreuses années surement aussi longtemps que la parole, que la douceur et que la gentillesse. Ses yeux cerclés de noires ne se posaient sur personne mais ceux des autres se posaient tous sur elle, forcement ses venue étaient si rares, elles rendaient heureux les dragueurs qui pouvaient désespérément essayer de l’approcher, les filles que ceux-ci draguaient car elles étaient enfin tranquilles pour quelques heures, elle rassuraient aussi ses profs et quelque une des personnes de sa classe ceux(ci avaient enfin la preuve qu’elle était encore en vie, mais elles faisaient aussi rager nombre de personnes, ceux avec qui elle avait des problèmes les petites racailles les bimbos et j’en passe, bref en ce lycée chacun à un avis sur la jeune femme, mais elle n’a d’avis sur personne elle ne s’intéresse pas à cette vie qui ne lui sert de toute façon à rien, les relations humaines elle ne connait pas.
Elle venait de faire son entrée dans le lycée, et déjà elle avait des réflexions de certains des compliments d’autres, certains allaient jusqu’à l’attraper par le bras pour qu’elle les écoutes et toujours le même scénario, elle se dégage rapidement et continu sa route, mais là un des garçons devenait trop insistant et du coup Kendy s’arrêta releva la tête et le fixa de ses yeux verts entourés de noir ce qui lui donnait un regard mystérieux. Elle ne vit donc pas arriver une jeune homme, celui-ci la percuta de côté la faisant tomber en arrière. Après un grognement intérieur silencieux elle se remit debout et inspecta sa jupe, celle-ci n’avait aucun trous heureusement pour celui qui l’avait percuté d’ailleurs, quoi qu’au lycée Kendy n’aurait même pas prit la peine de relever. Elle commença à s’éloigner n’écoutant même pas les excuses de l’homme blond, mais un élément la troubla.

(Pensées=>)*C’est un homme alors pourquoi ne suis-je pas devenu un tigre…étrange, quelque chose m’échappe, je ne suis pas guérit pourtant.*

Elle se tourna à nouveau vers le jeune et commença à le dévisager de la tête aux pieds puis lui dit en la seule langue qu’elle connaissait celle des signes :

-Qui es tu ?

Le jeune homme était très dérangé par son geste. Après s'être excusé, il regarda ses mains, encore humain... C'était bizarre. Il tendit la main à la jeune fille pour l'aider à se relever. Mais elle se releva sans son aide au point qu'il s'en sentit encore véxé. Cependant, la jeune fille se mit à partir, il restait là, ce sentant stupide. Mais il n'eut pas le temps de soupirer qu'elle se tourna vers lui. Elle se mit à faire des gestes. Pas nimporte lesquels... Elle était muette. Mikaru resta silencieux un long instant... Soudain, des images de Myuki lui revint en tête. Cette fille, qu'il avait tant aimé, qu'il avait tué... Il l'observa. Il avait, avec beaucoup de mal, comprit sa question.

- Je m'appelle Mikaru, et toi ?

Demanda-t-il simplement, si elle pouvait le dire ou l'écrire ça serait pratique. Il l'observait, encore tout dérangé. Bouleversé, mais il le cazchait, le fait qu'il parle à cette jeune fille ne passait pas inaperçut, des critiques, des insultes même. Il regardait autour de lui. Qu'avait-elle cette jeune fille au fond ?! Mikaru se demandait qui elle était, pourquoi avait-il toujours son apparence normale ? Il aurait du se transformer en boeuf mais non... C'était trop étrange.

Après qu’elle soit tombé au sol le jeune blond lui avait tendu la main, mais par sa fierté et son dégout des autres elle ne la saisit point, elle se releva par ses propres moyen, elle vit bien que cela le dérangeait d’ailleurs. Elle c’était éloigné mais se rendant compte que la transformation n’avait pas eu lieux malgré le fait qu’il soit du sexe masculin elle revient sur ses pas et lui avait demandé qui il était, bien que de toute manière elle n’attendait aucune réponse vu que personne ne parle la langue des signes, mais peut-être avait elle émit des conclusions trop rapides, lui avait compris, lui avait pu répondre à sa question, lui connaissait ce moyen de communication qu’elle désespérait de pouvoir utiliser vu que presque personne ne la comprenait. Le jeune s’appelait donc Mikaru et il lui demandait même comment elle-même se prénommait. Cette question la elle ne pouvait pas y répondre et de toute façon elle n’en avait nullement l’envie. Les critique sur le jeune Mikaru fusaient du au fait qu’il parle à notre chère maudite elle voulu donc les conduire en un lieu plus calme pour chercher à comprendre ce pourquoi elle ne c’était pas transformée. Mais naturellement un des élèves de sa class en profita pour se « venger » d’une des fois ou il avait eu des ennuis avec Kendy, pour ce faire il tira sur l’écharpe de celle-ci, l’écharpe s’étala alors au sol laissant apparaître un petit bout de l’épaule meurtrie. La jeune femme soupira puis bien décidé à faire regretter cet acte à son déclencheur, sans tenir compte du monde qui se trouvait autour ou de la température de l’air elle ôta alors son pull et une fois en sous-vêtements se tourna dos à ce dernier et écarta alors ses cheveux de façon à lui permettre de voir la traces des blessures causées par les ongles de sa propriétaire, ces marques c’étendaient du haut de son omoplate gauche jusqu’au milieu de sa colonne vertébrale, après quelques instants elle se tourna à nouveau vers le jeune voyou qui était devenu aussi pâle qu’un linge blanc, elle lui lança un regard inquisiteur qui voulait dire « alors satisfait ? », elle ramassa alors son écharpe et le pull puis sans prendre la peine ni le temps de se rhabiller elle commença à s’éloigner vers un banc qui se trouvait sous les arbres à quelques mètres de là.

Mikaru eut du mal à suivre tout cela. D'abord, elle ne répondait pas. Il était vrai que Mikaru comprenait ce langage mais peu, il avait rencontré en France, une personne dont la soeur était muette et il avait pu apprendre quelque base. Il la suivit, lorsqu'il vit la scène, il tenta de la rattraper, mais il la rata. Il se redressa vers le jeune homme, une forte envie de lui démonter la tronche. Mais vu la fierté qu'avait la jeune fille, il préférait la laisser faire. Il voyait le garçon pâlir. Mikaru l'observait, lui n'avait pas changé d'expression. Etait-ce le seul à ne pas avoir peur d'elle ? Il la suivit lorsque celle-ci alla vers un banc. Tête basse et silencieux, il avait honte de na pas l'avoir aidé. Arrivé au banc, il s'y assis et observa la jeune fille.

- Pourquoi ?

Demanda-tg-il simplement. Mais il se rendit très très vite compte qu'il avait posé une question qu'il n'orait pas du. Etrangement, il voulait faire connaissance avec elle, et comprendre pourquoi il ne s'était pas transformé à son contact. Il restait à côté d'elle, tout ça se passa dans un trèc court laps de temps.

- Excuse moi, ça ne me regarde pas.

Dit-il ensuite. Il la regarda, au cas où elle voulait dire quelque chose. Il devait l'observer, bien qu'il aurait peut-être du mal à comprendre, il fallait qu'elle soit simple dans sa façon de parler à vrai dire.

Kendy avait fait pâlir toute l’assemblée en montrant les traces de sa dernière crise, mais pour la première fois elle prouvait aux autres que si elle était renfermée ce n’était pas vraiment pour rien. Elle avait brièvement rassemblé ses affaires et c’était éloignée de la cohue mais malgré cela elle entendait toujours les médisances ou autres réactions des « la pauvre » par ci ou des « elle ne mérite que ça » par là les réactions des gens étaient bien mitigés à son sujet pas plus une catégorie avec elle ou contre elle mais certains devaient maintenant comprendre ce qui la mettait à l’écart en permanence, elle avait oublié son sac sur le lieux des faits, le voyant elle ne bougea pas pour autant et prit place contre un arbre, elle soupira en silence et passa une main dans ses chevaux quand elle entendit des pas puis une voix s’approcher d’elle « tiens » lui dit une jeune de sa classe en lui tendant le sac, puis elle ajouta par acquis de confiance « sa va aller? ». Kendy hocha la tête de haut en bas pour signaler à la jeune femme que tout allait bien. Elle remit son pull en vitesse et arrangea son écharpe puis elle se tourna vers Mikaru quand celui-ci lui demanda.

Pourquoi ?

Elle n’eu même pas le temps de penser à une réponse qu’il sembla étonnement gêné, c’est vrai que ce genre de question pourrait déranger si elle est posé aussi brusquement mais Kendy préférait les gens directs à ceux qui tournaient pendant 50 ans alors qu’au fond il n’y a qu’une seule question qui les préoccupe vraiment. Cependant il conclu presque aussitôt.

Excuses-moi, ça ne me regarde pas.

Il tourna tout de même le regard vers kendy, celle-ci regarda enfin les yeux de son interlocuteur, ils étaient d’un jaune époustouflant, bien que quelques reflets verts s’y perdaient à cause du jeu du soleil qui passait au travers des feuilles que les arbres commençaient à perdre. Elle resta fixé sur ceux-ci durant quelques minutes puis, elle sortit un bloc de son sac et elle inscrit à l’aide d’un stylo bille noire avec une écriture extrêmement belle et lisible les mots suivants.

Je ne connais pas mon vrai nom. Que veux-tu savoir ?

Elle lui tendit le bloc, afin qu’il puisse lire plus facilement ce qu’elle avait à lui dire.

Mikaru avait préféré se taire. Mais elle écrivit sur un bloc et ui tendit. Il lit, il eut soudain un sourire, non pas pour sa réponse, mais son écriture était belle, claire et agréable à lire, c'ets ça qui le fit sourire en fait. Il l'observa ensuite en relevant la tête.

- Moi c'est Mikaru comme je te l'ai déjà dit. Je m'appelle Mikaru Sôma.

Dit-il simplement, à travers sa phrase, il avait entre autre comprit, et s'était rappellé qu'il ne lui avait pas dit son nom de famille. Il lui rendit le bloc de feuille puisqu'il allait poser sa question. Il l'observait, toujours assis sur le banc, il avait pour habitude d'être franc, bien qu'il ait parfois beaucoup de mal à poser ses questions.

- Pourquoi ces gens réagissent-ils ainsi avec toi ?

Dit-il avec un peu d'hésitation, évidemment, c'était pas très facile à dire ce genre de choses. Il l'observait, son regard lui montrait bien qu'elle n'était pas obligée de lui répondre... Il pouvait se mettre à sa place, raconter sa vie n'était pas agréable à tous, enfin, c'était désagréable à presque tout le monde.

Après qu’elle lui ai tendu le bloc Mikaru lui précisa son nom de famille « Soma ». Bien sûre pour n’importe lequel des douze autres maudits ce nom aurait fait tilt, mais pas pour Kendy elle ne se savait pas elle-même être une Soma, alors comment en déduire que Mikaru était en fait son cousin c’était totalement impossible. Après avoir apporté cette précision il rendit le petit bloc à la jeune femme, celle-ci inclina la tête en guise de remerciement, puis elle le fixa à nouveau pour écouter sa question.

Pourquoi ces gens réagissent-ils ainsi avec toi ?

Kendra détourna le regard quelques instants, elle ne savait pas comment réagir, ce jeune l’intriguait fortement et le seul moyen d’apprendre à le connaître pour en savoir plus sur l’événement inhabituel qui c‘était produit quelques instants plus tôt était évidement de répondre à certaines de ses questions après tout elle n’était pas non plus obligé de tout dire. Elle s’écarta donc de l’arbre et vint s’asseoir à côté de Mikaru laissant tout de même une certaine distance de réserve entre eux deux. Elle reprit son stylo de sa main droite et commença à écrire.

- Je suis différente, je ne viens que quelques jours dans l’année au lycée une vingtaine tout au plus, et du coup… -

Puis elle se rendit compte qu’elle avait une légère coupure au niveau de sa main droite sans doute due à sa chute lors de la collision avec le bœuf, elle passa donc son stylo dans la main gauche et continua à écrire toujours avec le même soin et les même lettres rondes et douces le reste de sa réponse.

- … du coup les gens me regarde autrement, en plus j’ai un style assez personnel et je ne réagis pas aux menaces des petits caïds de cet institue ce qui leur déplait fortement. De plus mon côté renfermé et ma mouetté n’arrangent rien à la situation.

Elle posa le bloc entre deux en faisant signe au jeune blond qu’elle avait terminé, certes elle n’était pas entré dans les détails mais elle pensait avoir réussit à résumer correctement la relation qui pouvait la relier aux autres élèves de ce lycée au cœur duquel elle se sentait si mal. Puis elle n’eu pas le temps de souffler qu’elle sentit un liquide froid lui couler dans le dos, elle passa sa main et cette dernière ressorti rouge, les frottements entres ses vêtements et les plaies encore fraiches de son dos avaient arraché une partie des croutes remettant les griffures à vifs, un nouveau soupir silencieux fut émit par notre jeune tigresse, elle aurait préféré être dans sa cellule plutôt que de devoir subir tout ça, et surtout elle se retrouvait faible en public chose qu’elle ne supportait pas du tout. Elle posa son avant bras sur ses jambes croisés de façon à ce que le sang ne la tache pas, celui-ci coulait en goutelette fines le long de ses ongles et de son dos, celui de son dos tombait entre les interctices des planches en bois noir du banc, et en attérissant au sol elles coulaient et on pouvait voir le début d'une tête de tigre se dessiner sur le sol. Kendy détourna le regard vers la droite une nouvelle fois elle ne voulait surtout pas croiser les yeux du jeune blond et risquer de voir sa réaction.

Mikaru n'avait pas réussit à tout comprendre, tout allait si vite... Elle lui tendit un bloc, il en lu ce qui était inscrit. Les gens la rejetaient sans la connaitre ? Il avait beaucoup de mal à y croire, cependant, qu'elle se dise non impressionée par les caïds la fit sourire. Il posa finalement la bloc doucement sur le banc. Il sentit la jeune fille à côté de lui avoir une raction étrange, comme trésaillir. Il l'observa, elle détournait le regard, quelque chose n'allait pas alors... C'était certain... Il regarda par hasard par terre pour y voir du sang. Etrangement, il ne paniqua pas comme il l'aurait fait habituellement. Il eut d'abord un air surpris puis sérieux. Il prit garde à ne pas la toucher.

- Tu devrais aller te soigner.

Dit-il sur un ton calme. Il l'observait. Qu'elle tente de lui dire que c'était pas ses affaires, cette fois il s'en foutait, il était hors de question pour lui de la laisser saigner ainsi, quitte à la porter et l'y emmener, et tant pis s'il se transformait en boeuf. Il se leva finalement. Gardant une certaine distance d'elle, pensant que ce qui c'était passé quelques instants plus tôt n'était qu'un accident lorsqu'ils étaient entrés en contact. La malediction devait être défaillante aussi parfois. (les conneries que je sors pas moi). Mikaru se demandait quand même ce qui n'allait pas avec cette fille. Une personne dépréssive, OK. Rejetée, passe encore, mais de là à s'infliger des bléssures seule et de ne pas se soigner... Il ressentait pour elle, non pas de la pitié, mais de l'incompréhension. Il voulait la comprendre, et peut-être pouvoir s'entendre avec elle...

Après qu’il n’ait lu la réponse de la jeune femme il posa le bloc sur le banc, il remarqua l’étrange réaction de Kendra son mal être devant la situation présente, malgré le fait qu’elle ne veuille pas voir la réaction du jeune homme elle sentit bien qu’il avait remarqué le sang par terre et lorsqu’il lui conseilla de se soigner elle n’eu qu’une confirmation de ses ressentit précédents. Mais aller se soigner il ne savait sans doute pas ce qu’il disait, des médecins il a en avait plusieurs dans l’orphelinat mais à part des prises de sang pour trouver ce qu’elle avait d’anormal jamais ils ne s’étaient inquiétés pour sa santé. Et malheureusement en ce bas monde tous les gens sont les mêmes, du moins c’était bien là la vision de notre jeune tigresse. Lorsqu’il se leva elle tourna les yeux vers lui, son regard avait changé de ses yeux verts remplis de rage après son altercation dans la cours le regard de Kendy était devenu étrange, c’était la deuxième fois de sa vie qu’on s’inquiétait pour elle, mais si lui aussi il finissait par la laisser comme l’avait fait Yuta...elle ne voulait plus vivre ça, les autres humains l’avaient bien trop déçut pour qu’elle puisse à nouveau faire confiance à quelqu’un, qui que ce soit et pourtant elle n’arrivait pas à s’en aller en le laissant seul comme elle le faisait habituellement, pourquoi ? Surement à cause de ce qu’il s’était produit lorsqu’elle lui était rentrée dedans ou plutôt de ce qu’il ne s’était pas produit...Mais malgré cela elle ne voulait pas soigner quoi que ce soit chez elle, après tout si ça venait à s’infecter tant pis peut-être aurait elle mal mais au moins plus personne n’entendrait parler d’elle peux de temps après, elle se leva donc et se mit dos à Mikaru, elle resta ainsi pendant quelques minutes puis elle se tourna à nouveau vers lui, après tout peut-être que ce faire soigner n’était pas si grave, elle commença à tendre sa main vers le jeune homme, mais d’un coup elle se dit :

*Nan mais en fin qu’est ce que je fais, je dois me reprendre…*

Elle retira sa main en arrière, et arrangea son écharpe pour masquer les marques et croisa les bras adossé à un tronc d’arbre, elle semblait toujours instaurer une barrière entre elle et les autres elle ne voulait plus souffrir à cause des autres, et qu’eux souffrent à cause d’elle...

- Excuses moi, mais je ne peux pas... -

Mikaru était resté silencieux. La jeune fille s'était tournée vers lui, il l'avait observé. Son regard, rempli de tant de haine semblait s'être adoucit. Il refusait de la laisser comme ça tout de même. Après un trèèèès long silence, normal, elle tendit la main, mais elle la retira très vite, Mikaru n'avait pas bougé, et le fait qu'elle se reprenne ainsi ne le fit que sourire simplement. Il avait du mal à mal prendre son attitude envers lui, certaines personnes avaient du mal, il pouvait le comprendre. La jeune fille commença à faire des signes. Mikaru resta un instant silencieux, non pas qu'il ne savait pas quoi répondre, mais il réfléchissait, il avait comprit quelque détails mais c'était léger. Il tentait de mettre bout à bout les geste pour former une phrase. Il finit par comprendre Désolée, je, pas et le verbe pouvoir. C'était déjà ça. Il l'observa.

- Tu ne veux pas aller à l'infirmerie... Je peux comprendre... Laisse moi au moins te soigner...

Dit-il simplement. Il n'était pas médecin mais il ne voulait pas la laisser comme ça. Maintenant, il risquait de recevoir une sacrée baffe si elle croyait qu'il voulait juste en profiter même si ça n'était pas du tout le cas. Immobile, il attendait une réponse. Un signe de tête si possible parce qu'il lui fallait presque 5 minutes à chaque fois pour comprendre ses dires et c'était assez difficile, il n'avait jamais rééllement apprit ce langage.

Kendy remarqua le sourire de Mikaru lorsqu’elle avait retiré sa main et elle commença à se demander s’il ne se moquait pas d’elle. Car en effet Kendra était de nature fort soupçonneuse et elle restait pratiquement toujours sur ses gardes mais elle n’arrivait pas à percer le jeune homme à jour, et cela la mettait de plus sur la défensive, elle ne savait pas s’il valait mieux répondre à ses sourire ou au contraire s’en méfier. Elle avait signé une phrase plus ou moins complexe, les signes sont tous compliqué quand on ne les symétrise pas parfaitement, apparemment même s’il en métrisait un peux les bases Mikaru ne devait signer que très rarement car à chaque il mettait plusieurs minutes à répondre et à comprendre ses phrases.

- Tu ne veux pas aller à l'infirmerie... Je peux comprendre... Laisse-moi au moins te soigner...

Il insistait, apparemment il ne voulait vraiment pas qu’elle reste ainsi mais après tout à quoi bon soigner ça, elle ne comprenait pas, est ce que vu de l’extérieur cela paraissait si grave que ça, pourtant elle elle ne ressentait plus rien désormais quand elle se griffait ainsi à croire que son dos était désormais anesthésié contre toutes ses meurtrissures régulières. Kendra ne savait vraiment comment réagir, car pour la première fois quelqu’un semblait trouver anormal qu’elle laisse ainsi saigner ses blessures jusqu’à cicatrisation naturelle. Elle resta fermés sur elle-même encore quelques instants puis soupira une nouvelle fois silencieusement, elle se décolla du large tronc de l’arbre contre lequel elle s’était réfugié, pour aller prendre une pochette dans son sac – celle-ci contenait divers désinfectants et compresse, bien que tous les emballages furent neuf, c’était Lord qui l’empêchait à chaque fois de partir sans au risque que l’un de ses professeurs ne lui demande de quoi la soigner un jour – Elle tendit la pochette à Mikaru puis alla s’asseoir de biais sur le banc, elle baissa la tête, en effet elle se sentait honteuse et faible devant cette situation inhabituelle.